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29 octobre 2006 7 29 /10 /octobre /2006 17:44

Intervention R.C.F.M. jeudi 25 octobre 2006

 

Je tenais à réagir aux propos tenus, hier sur vos ondes, par le porte-parole du syndicat policier « synergie ». En effet, ce monsieur réclame des mesures incitatives pour que ses collègues demandent à venir travailler en Corse.

 

Il prend exemple sur les gendarmes et sur les magistrats qui bénéficient eux d’avantages conséquents pour exercer sur l’île.

Pour étayer son argumentation, il précise que ce n’est pas à cause de la dangerosité du métier, en milieu hostile. Non, non, ce qui motive sa demande, et il insiste là-dessus, c’est  la cherté de la vie en Corse.

 

 A l’entendre on pourrait croire que le corps de la police est peu fortuné et exsangue, bref on n’a jamais vu de police démunie si pâle.

 

Suite à l’enquête sur les prix, les indicateurs sont à la hausse et il veut indexer le coût du panier à salade sur celui du panier de la ménagère.

 

Le problème et c’est ce que je veux signaler à ce monsieur, c’est que la vie en Corse est chère pour tout le monde et encore plus pour ceux qui vivent dans la précarité, qui se contentent de salaires de misère comme le S.M.I.G. ou le R.M.I. et parfois même de beaucoup moins. Sans parler de ceux qui  se contentent de rien parce qu’ils n’ont pas d’emploi du tout. Et qui, eux, sont obligés de s’exiler parfois pour travailler. Ce n’est pas pour être remplacés par des retraités français des forces de l’ordre.

 

Alors, il devrait avoir vis-à-vis de ces gens-là un peu plus de pudeur et  de décence.

 

Ce qui est étonnant, c’est qu’à la fin de son intervention, il revient sur le statut des gendarmes et il se contredit en précisant que les policiers font un travail tout aussi dangereux et qu’il serait normal de bénéficier des mêmes avantages.

 

Que vont penser ses collègues qui officient dans les banlieues ? Ces policiers qui se font caillasser, tabasser et insulter… gratuitement… Et bien, ils vont penser que leurs collègues de Bastia ne sont ni solidaires, ni courageux.

Et cela ne fera que conforter la rumeur qui circule dans le milieu : les poulets bastiais ne sont pas des durs à cuire !

 





J.M.F. animateur radio (en riant) : Et vous n'avez pas honte ?

Ghjuvan'Marcu: Si ! et je m'en excuse devant les auditeurs !

J.M.F. : sans compter qu’en Corse même les passages à tabac sont moins chers !


© Ghjuvan’Marcu.

 

 

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 14:05

Monsieur L., vigneron à Antisanti nous a livré dans une « libre opinion » un constat édifiant et « terrifiant » à la fois de la lutte de libération nationale. Son texte jalonné de références historiques et philosophiques est d’un intérêt inversement proportionnel à la solution qu’il préconise. J’ai tenu à lui répondre sur les ondes de R.C.F.M.

 

 

Intervention R.C.F.M. le 6 octobre 2006.

 

 Monsieur Antoine L. nous a livré une réflexion intéressante sur le nationalisme corse ; son nationalisme qui prend sous sa plume et à travers sa pensée toute la signification péjorative que tentent de donner nos ennemis à ce terme et qui pourrait entraîner notre jeunesse sur les chemins scabreux de l’intolérance.

En effet, si je communie avec lui pour rendre hommage au militant indépendantiste, sincère et pur que fut Ghjuvan Battista Acquaviva, si je peux adhérer aux constats sans concession qu’il dresse tout au long de son analyse de la lutte de libération nationale, stigmatisant les structures actuelles et certains de leurs dirigeants, si je partage son état des lieux sur la culture et la langue de notre pays, si je suis persuadé comme lui de la vacuité actuelle des vocables «droits de l’homme » et « démocratie »,  je ne peux qu’être horrifié par son appel à la guerre sainte.

Car je ne pense pas me tromper en prenant cette exaltation au premier degré ;  M. L. n’use ni de métaphore, ni de parabole, il exhorte vraiment à la guerre sainte.

Oui, « le mot effraie » mais beaucoup moins que tout ce qu’il sous-entend : tout comme Georges W. Bush, confondant Graal et Gazoil, et  à l’instar de l’Islam il prône donc le Djihad. Il n’est pas sans savoir que  les musulmans peuvent accomplir le leur de façon personnelle et sur le plan spirituel ; j’ose espérer qu’il  interprètera le sien de cette manière.

La guerre sainte,  voici donc le remède à tous nos maux, celui qui vaincrait à la fois notre crise de foi et nos ennemis héréditaires : les mécréants, les barbares… Nos sillons doivent-ils également s’abreuver d’un sang impur ? Nous ne serions donc pas colonisés par l’Etat français mais par quelques janissaires d’un Sultan insultant ?  Croisade ne serait que l’anagramme de Corsiade ? Nous serions le fer de lance de la chrétienté et nos combattants provoqueraient la « naissance d’une nation » en appointant et blanchissant leurs cagoules pour ressembler au Ku-Klux-Klan !

Quel mauvais génie lui a conseillé de se frotter à d’innocents lampistes (d’Aladin) ?

Oui, la lutte est nécessaire, éventuellement faut-il la radicaliser, sans se tromper d’ennemis, mais ne donnons pas à nos éternels détracteurs l’occasion de transformer définitivement notre résistance en terrorisme !

Vous voyez, malgré la tristesse qui me remplit lorsque est évoqué le nom de Ghjuvan’Battista et  l’état de désespérance dans lequel me plonge la situation actuelle de la Corse, j’ai pris le parti de rire de cette déclaration de guerre aussi sainte soit-elle. L’humour, comme la dérision, est bien la politesse du désespoir. Pour lutter contre le tout-tourisme, à ceux qui préconisent l’union du sable et du roupillon, Mr L. oppose l’alliance du sabre et du goupillon (notez au passage que les uns comme les autres sont très pieux). Trà spirginate è sciabbulate, cherete pietà per « ritornare al segno », sous la protection de la vierge… Oui, chez nous la foi est transmise de génération en génération, de gène en gène, de chromosome en chromosome, inquiétons-nous alors de la présence sur notre terre de l’A.D.N. athée !


J.M.F 
l’animateur radio (en riant): S’il veut faire la guerre sainte, il aura du mal avec tous les Saladini qui sont chez nous !

Ghjuvan’Marcu : Pourvu qu’il ne nous emmène pas devant Hattîn !

 

 

Quelques jours plus tard…

Je m’attendais à une réponse de Mr. L, j’aurais été heureux qu’il intervînt pour atténuer son propos et dire que son appel à la guerre sainte n’était qu’une allégorie; cela nous aurait permis de percer à jour sa stratégie et celle de ses amis. Comme j’ai pu le constater par ailleurs, leur manœuvre consiste à avancer un pion, sans le lâcher, ce qui permet de vite le retirer si les réactions sont hostiles.

Mr L. n’est pas un vigneron comme les autres, il verse le sang du Seigneur dans les burettes et si le prêtre le trouve trop acide, il met vite de l’eau dans son vin…

Il est vrai que cette valse-hésitation aurait certainement déplu à certains de ses acolytes et à quelques ouailles. Je pense en particulier à deux personnes : à cette dame militante du Front national dans le Var qui s’est empressée de créer une association dès son retour en Corse et à ce président d’une autre association pro-sioniste (qui a tout à fait le droit de l’être) mais surtout anti-arabes, la paranoïa de ce monsieur lui fait confondre les couloirs de la Mosquée de Paris avec des grottes afghanes et identifier le recteur Boubakeur à Ben Laden…

Malheureusement, à force de vouloir forcer les serrures du fanatisme on joue avec le pêne du fascisme. Ce dernier par les remugles alléché, est venu, ce week-end en Balagne, quémander des soutiens qu’on lui refuse ailleurs. Au passage, il a apporté un soutien inattendu aux jeunes Clandestini Corsi qui, heureusement, ont fait savoir qu’ils n’avaient rien à voir avec ce peu recommandable personnage.

L’amalgame des personnes, comme le mélange des mots et des genres est à éviter.

Je l’ai déjà précisé, Mr L. n’est pas un simple vigneron, il a été un professeur émérite, latiniste et helléniste (certes plus proche de Sparte que d’Athènes) il connaît donc la rhétorique et sait que les mots peuvent avoir plusieurs significations ; par exemple en se posant cette question essentielle : Est-ce que les flatulences d’un vigneron sont des vents d’ange ?

© Ghjuvan’Marcu.

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 11:29

Intervention R.C.F.M. jeudi 1er juin

Je voudrais vous parler de ce fléau, de cette castigation, de cette calamité qui laisse l’écorce nue.

Vous avez deviné je veux parler des bombyx.

Non pas des bombes X qui s’effeuillent sur Canal plus, le samedi à minuit mais des bombyx disparates qui défeuillent nos arbres tous les printemps.

J’arrête là ce parallèle audacieux car si pour faire disparaître les unes, il suffit de changer de chaîne, les autres ne changent de chêne qu’après avoir dévoré ses feuilles… sans avoir touché aux glands.

Chêne liège, chêne blanc, chêne vert sont, en effet, les variétés préférées de cette chenille gloutonne qui ne rechigne pourtant pas à s’attaquer à d’autres espèces en cas de besoin comme les saules ou les feuillus fruitiers.

 Autrefois, dans l’extrême sud, ces charmantes larves ne pullulaient que tous les sept ans. Il semblerait que le cycle naturel ait été brisé. C’est ce que j’appellerai l’effet « Chirac » : le septennat s’est d’abord transformé en quinquennat puis en cauchemar.

 

Je pense que la prolifération de ces insectes s’explique par l’utilisation à forte dose d’insecticides chimiques  qui ont provoqué la disparition de leurs  prédateurs naturels.

Des prédateurs comme le calosome sycophante notamment qui est un scarabée aux élytres vert métallique et à l’efficacité redoutable ou le coucou, oui l’oiseau, le coucou : lorsqu’il est remonté, les heures des chenilles sont comptées.

 

Alors que faut-il faire pour se débarrasser de ses chenilles ? Pas grand-chose mais on peut espérer réduire leur nombre et donc minimiser l’impact négatif sur la nature.

Il existe des insecticides dont le principe actif est bactériologique et non chimique comme le Bacillus Thuringiensis. Ce produit est mortel pour les chenilles et ne serait pas dangereux ni pour les autres insectes, ni pour l’homme.

Il doit être pulvérisé sur le feuillage des arbres.

Ce traitement est aussi valable pour la chenille processionnaire du pin qui, elle, peut être  très dangereuse pour l’homme et les animaux et qui est en train de s’installer partout en Corse, y compris en zone montagneuse.

 

Pour les jardins de particuliers, cela peut convenir mais pour les grandes surfaces boisées, l’idéal serait bien sûr un épandage par hélicoptère.

Encore faudrait-il que les autorités locales s’inquiètent de ce problème et prennent les mesures qui s’imposent.

 

Il serait d’ailleurs intéressant de connaître les stratégies mises en place par les différentes collectivités, les organismes et autres offices comme l’O.N.F. et éventuellement les moyens mis en œuvre pour lutter contre ces invasions.

Alors s’ils nous entendent….

 

Il ne faudrait pas que, pour régler ce type de problème dans le futur, certains aient recours aux O.G.M. (organismes génétiquement modifiés).

 

Je suis déjà contre les expérimentations en cours actuellement sur les céréales :

Pour faire plus de blé, il n’y a pas de maïs qui tienne, l’orge, l’avoine et même le riz sont génétiquement modifiés pour tromper les insectes qui,  d’habitude, les dévorent ; ce qui prouve que les O.G.M. sont très dangereux : ce sont des céréales qui leurrent !


En revanche, je suis pour les ministres génétiquement modifiés (M.G.M.) pour qu’ils arrêtent leur cinéma.

 

Je vais arrêter là de parler des chenilles, je ne voudrais pas donner l’occasion à quelque édile pointilleux de condamner l’activité nocturne et l’effet aussi destructeur qu’anonyme de ces bombes X.

Je pense bien sûr à Zuccarellix.


Zucarelli              © Ghjuvan’Marcu                                                                        Zucarellix

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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 11:37

Texte envoyé en réaction d'un article paru dans le supplémént du Corse Matin, Votre Hebdo, et bien sûr jamais publié dans le Courrier des lecteurs:


   Dans la Corse votre hebdo du vendredi  10 mars, à la rubrique " les Corses de l'extérieur ", vous publiez un article intitulé
PARIS Quand Michel Rocard parle de la Corse. Le compte rendu de cette soirée-débat serait assez fidèle si l'auteur de ce texte, dans sa conclusion, n'avait interprété  de façon erronée, à mon avis, les déclarations de l'invité prestigieux des Amis de Cyrnea. Michel Rocard aurait affirmé que la liaison tumultueuse entre la France et la Corse, ne tolère pas de divorce ! Présent à cette soirée, je pense que son propos est ici déformé, et la variation a son importance, car l'ancien premier ministre a signifié, me semble-t-il, clairement que seule la France n'irait jamais jusqu'à la rupture ! Je n'ose croire que le rédacteur de ces lignes ait volontairement dénaturé la conclusion après avoir si soigneusement rapporté le discours. Le cas échéant, il aurait tout simplement oublié, d'une part, que l'acceptation d'un mariage forcé nécessite la soumission totale du parti le plus lésé et, d'autre part, que le divorce peut être demandé par un seul élément du couple. En l'occurrence, victime, dès le début de la mésalliance, de violences puis de tromperies répétées, le peuple corse peut légitimement demander la séparation. Une désunion qui ne satisferait, certes pas, la grande majorité de nos élus qui, bien que régulièrement cocufiés, sont les seuls à réellement profiter de la dot de la riche polygame française… Mais, qu'ils rassurent leurs réservoirs de voix, si le divorce est prononcé un jour, ils pourront toujours bénéficier des pensions… alimentaires.
P.S. : un grand bravo à nos amis de l'Espace Cyrnea pour l'organisation de cette agréable soirée et de ce débat fort captivant, au regard de la qualité de l'invité et de la pertinence de ses propos.

© Ghjuvan’Marcu

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16 avril 2006 7 16 /04 /avril /2006 01:17

Intervention forum R.C.F.M. vendredi 14 avril


Je viens d’apprendre que la Direction générale de France Telecom projette d’intégrer la Corse à la région PACA. Cela va entraîner une diminution des effectifs en Corse et provoquer une baisse sensible de la qualité des services. Exit la proximité.

Déjà, les dérangements sont situés à Marseille et je vais vous raconter une histoire vraie :

Vous savez, j’ai une ligne téléphonique particulière ; j’ai peur de dire allo parce que dès qu’il pleut je n’ai plus de tonalité, c’est la panne totale jusqu’à ce que la pluie s’arrête et que ça sèche. Après,  hop, c’est reparti, ça marche !

Alors je ne suis pas un grand technicien, mais j’ai compris que la panne ne pouvait venir que du câble à l’extérieur qui prenait l’eau, logique, non ?

 

Alors, il y a quelques jours, il a beaucoup plu, j’ai donc appelé les dérangements.

Maintenant, en faisant le 10 13, vous tombez à… Marseille.

La panne a débuté samedi soir, j’ai appelé dimanche matin, j’ai réussi à joindre quelqu’un à … 16heures.

J’explique mon cas à cette personne en lui précisant que la panne ne peut être qu’à l’extérieur pour que les techniciens puissent anticiper au niveau du matériel (changement de câble par exemple). On me dit qu’ils ne pourront venir que mercredi. OK !

Bien, lundi, il pleut à nouveau, toujours pas de tonalité. Je rappelle le 10 13, toujours Marseille, pour essayer de faire activer l’intervention. Impossible !

Je recommence quand même mes explications pour qu’ils sachent que ça se passe à l’extérieur, etc… Ok, ils ont bien pris note !

Mercredi, comme on ne m’a pas donné de créneau horaire, et que l’intervention doit se passer dehors, je pars vaquer à mes occupations. (Oui,moi je suis comme les enseignants, aucune loi de vaquer m’empêchera !)

Bref, quand je rentre chez moi, toujours pas de tonalité. Je rappelle le 10 13, j’expose la situation. Une dame charmante me répond qu’ils sont passés et qu’ils n’ont rien pu faire parce que… je n’étais pas là.

Là, je reste calme, je lui explique tout : la pluie, la panne dehors, que j’ai déjà fait noter tout ça à ses collègues.

Elle me dit ok mais qu’il faut prendre un nouveau rendez-vous et que j’ai intérêt … à être là pour qu’ils puissent entrer chez moi.

Alors là, ça s’envenime un peu, le ton monte, j’émets des doutes sur sa sagacité. Et la dame à bout d’arguments me lance un… « Allez vous faire foutre ! ».

 

Je m’apprête à lui dire, que j’accèderai bien à sa requête mais que je suis profondément hétérosexuel mais elle m’a déjà raccroché au nez.

 

Allez vous faire foutre ! Pénétré par le doute, je commence à comprendre pourquoi ces gens-là insistaient pour entrer chez moi ! Entrer chez moi : doux euphémisme !

Et là, tout d’un coup, à défaut d’avoir la tonalité, j’ai un flash, un flash back même, et me revient à l’esprit ce vieux slogan des télécoms :

«France Telecom : les hommes qui relient les hommes »  Avec le recul, je comprends mieux maintenant ; ah, ils sont forts quand même,  en communication.

Vous vous souvenez de cette pub, les hommes qui relient les hommes,  L’un dans l’autre, ça se tient mais, moi,  je veux bien être relié mais pas…par ce bout là. La liaison serait trop dangereuse.

 

Alors , il est nécessaire de réactualiser ce slogan. J’ai une proposition à leur faire, vu que leur credo apparemment c’est OBJECTIF LUNE, il faut paraphraser Neil Armstrong :

 

FRANCE TELECOM ? Un petit saut d’humanité mais un grand sodome.

 

Je rigole mais cette anecdote nous démontre que dans ce domaine il n’y a plus de décentralisation.

Comment se fait-il que les dérangements et bientôt la Direction soient à Marseille ?

Vous avez vu ce que ça donne au niveau de la compréhension entre abonnés et techniciens, (attention, je comprends la dame qui m’a répondu : elle doit être surchargée de travail, on connaît les méthodes des Telecoms, réduction d’effectifs, harcèlement ;  et les abonnés, c’est vrai, ne sont pas toujours agréables).

Bref, la décentralisation est mise à mal par la privatisation et cette gestion fait perdre du temps à tout le monde, sans compter les pertes d’emploi à tous les niveaux pour la Corse au profit de la région PACA.

 

Alors, il y a quelques temps je vous avais dit que j’avais trouvé ce qui n’allait pas à l’E.D.F. où on trouve des dysfonctionnements semblables, je vous avais dit que le problème de l’E.D.F. c’était le F, alors pour France Telecom, je vous laisse deviner ce qui cloche.

La solution dans l’immédiat ? Une direction territoriale corse !

 

Au fait, ma ligne n’est toujours pas réparée, ils vont venir demain.

S’ils désirent entrer chez moi, …comme ils disent…

Prudent, à travers la porte je leur dirai, pour protéger mes rapports avec eux, que je ne peux pas ouvrir, que j’ai la grippe aviaire, que je suis confiné parce que mon cul,… c’est du poulet !

© Ghjuvan’Marcu



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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 00:40

Intervention forum R.C.F.M. mardi 11 avril

 

Je voudrais revenir sur la semaine écoulée qui, me semble-t-il, est devenue la semaine des paradoxes:

 

A tout seigneur, tout honneur : le Président de la République !

Dieu vous sauve de son régime !

Jacques Chirac adore les paradoxes, il a cultivé celui du C.P.E. jusqu’au moment où son premier ministre l’a enterré sous les pavés d’une jeunesse courageuse qui n’a pas voulu se retrouver sur le sable, fut-il celui de la plage promise en mai 68.

 « Les paradoxes d’aujourd’hui sont les préjugés de demain », sensible à cette pensée proustienne Monsieur de Villepin a donc décidé de remplacer le Contrat Première Embauche.

Remplacé ou reporté jusqu’au lendemain des présidentielles ?

On peut se poser la question car tout ce qui s’est tramé autour de cette soi-disant égalité des chances n’est que manœuvre politicienne : qui va de la trahison des sarkosystes, à l’appui de dernière heure de la famille Le Pen.

Oui ! même Marine Le Pen était pour le C.P.E.

Déjà, au Collège où elle avait choisi comme langue vivante l’allemand, elle avait passé avec son père un Contrat : première en boche.
Nouveau paradoxe, elle est quand même contre les emplois précaires car elle ne supporterait pas de travailler dans la banlieue égyptienne.


                                                                                                   Près Caire, rien dans les fouilles

Allons sur la terre d’un autre seigneur !

Dieu nous sauve de son régime !

L’annonce de Camille de Rocca Serra, dans le journal Le Monde, n’est pas passée inaperçue des défenseurs du littoral. Lui qui n’est pas à un paradoxe près, disait il n’y a pas si longtemps que 12% du littoral bâti c’était trop ; il nous annonce maintenant que 20% ce serait bien. Les réactions ne se sont pas fait attendre : associations, mouvements politiques, notamment la Manca naziunale ont fait connaître leur désapprobation.

Le Plan Local d’Urbanisation de Porto Vecchio est déjà sujet à caution, la commune semble prête à dédier des espaces protégés à la construction.

Alors que Porto Vecchio n’a jamais eu de P.O.S., le P.L.U. a été élaboré dans l’urgence pour garantir les futures orientations du Plan d’Aménagement et de Développement DUrable de la Corse. C’est pour cette même raison que la pseudo majorité a essayé, début avril, de soustraire le PADDUC à l’évaluation environnementale.

 

A l’heure actuelle, le PADDUC, comme son nom l’indique n’a rien de noble : il va tout simplement permettre à certains barons de la politique, notamment en Balagne et dans l’Extrême Sud, francisation oblige, de passer du « lascia corre » au « laisse béton ».

 

  

Autre paradoxe et autre évènement très attendu sur l’île : le Tour de Corse s’est bien déroulé. Sauf pour quelques esprits chagrins. Ceux-là même qui ont porté aux nues Sébastien Loeb, au début de sa jeune carrière, trouvent maintenant qu’il gagne trop de courses, tuant un peu le suspens des rallies auxquels il participe. C’est là que se situe le paradoxe : certains souhaitent assister au crépuscule de Loeb.

 

 

 

On nous annonce la fin de l’épizootie de grippe aviaire ; en Corse elle n’aura fait qu’une victime, personne n’en fait mystère, c’est un mirage qui a du rencontrer un héron de la dernière guerre.

En France, on nous apprend les premières mesures de déconfinement dans certains départements. Gros paradoxe, ils commencent à lever les mesures de confinement dans les régions qui ont connu des cas de grippe aviaire.

Les grands principes, y compris ceux de précaution ne résistent pas aux impératifs économiques.


Espérons qu’ils ont raison ! Ouf ! Le scénario à la Hitchcoq n’aura pas lieu : c’est fini la psychose des oiseaux : nos petits oiseaux ne feront plus peur à personne.

     C’est bientôt fini, c’est promis. L’alerte est passi, c’est juri, c’est termini – Euh ! excusez-moi j’ai parfois des problèmes avec les terminaisons des participes passis – Enfin ! C’est  termini, c’est définitif, en Bresse, comme en Corse,  les poulets sont déconfinis.


 


Dernier petit paradoxe, on nous parle à nouveau, vingt après, de la catastrophe de Tchernobyl. Jean Guy TALAMONI, notamment, essaye de relancer le dossier de ce scandale politico-médical. Bizarrement, les medias n’en font pas trop l’écho. Même sur RCFM, on est discret… Pourtant ce nuage maléfique aurait pu avoir une retombée positive ; rendre  les journalistes et animateurs radio actifs !
  

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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 18:52

 

Michel Delpuech, Michel Delpech 

 

Je crois qu'il faut lui demander de partir plus vite que prévu !

 

En référence à la quasi similitude des noms, à la fonction du premier et à la discographie du second :

  

Dans cette presque homonymie, ce qui le plus m’inquiète

C’est qu’il a chanté : « Dieu, que Marianne était jolie »

Et qu’il s’informe toujours sur « le prix des allumettes » !

Il faut le nommer dans « le Loir et Cher », « loin d’ici ».

 

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 12:47

Intervention R.C.F.M. lundi 20 mars, arrivée du Préfet.

 Le Préfet nouveau est arrivé !cactus-fleur.jpg

 

J’aimerais lui souhaiter la bienvenue. 

A l’ancienne, vous savez, comme on recevait les personnalités autrefois.

 

Souvenez-vous, de cette petite fille qui avait l’honneur, un bouquet de fleurs à la main, de réciter son poème au prestigieux visiteur. 

 

Pour le nouveau gouverneur, ce  texte :

 

Je l’ai écrit en alexandrins mais il manque un pied ;

Ce doit être celui que j’ai pris en faisant ce pamphlet.

 

Monsieur le Préfet, nous vous souhaitons la bienvenue !

Vous allez coudoyer un peuple, sa langue, sa culture ;

Ne vous exposez pas  à trop grande déconvenue

Et de vos anciens, méditez les mésaventures.

                                                                                                       Accueil fleuri

Le plus félon des gouverneurs, devenu notre hôte,lacroixwc.jpg

Habitué aux honneurs, au strass et aux paillettes,

Eut droit,  ô grand déshonneur, au stress et aux paillotes ;

Son séjour fit long feu, il passa aux oubliettes.

 

Le processus de Matignon masqua notre calvaire ;

Donnant l’ordre de nettoyer cette terre annexée,

L’état réduisit l’action de votre coreligionnaire,

Ecartant de son noir cabinet, Lacroix vexé.

 

Matière dont était fait, aussi, son prédécesseur                                    Lacroix vexé

Dubois passa, en l'espèce, un séjour si discret,

Qu’on dit, de lui, qu’il se servit de son successeur

Pour, vite, mettre les voiles et prendre le large en secret.

 

Celui à qui vous succédez, ce n’est pas banal,

Apprit, à ses dépens, que tout n’était pas macagne

Et qu’on pouvait, dans la mêlée d’une bataille navale,

Viser Lemas, surtout s’il n’était pas de cocagne.

 

Mal conseillé, ayant la tête trop près du Bonnet,

Craignez que notre belle et légendaire terre d’accueil,

A laquelle Marianne vous a récemment abonné,                                 Du bois, la croix, le mât
Ne se transformât pour vous en fâcheuse terre d’écueils.

 

Proconsul colonial, satrape à la mode Sarko,
Que le peuple corse ne soit obligé de vous dire,

Si vous êtes le nouvel homme qu’il faut, là où il faut:

Monsieur le Préfet Delpuech quand comptez-vous partir ?

                                                                                                         
© Ghjuvan’Marcu
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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 01:39

Intervention lundi 13 mars

   Je suis intervenu jeudi dernier sur "la démoustication"; le lendemain dans le CORSE-MATIN, est paru un article sur le même sujet nous apprenant que la lutte contre les moustiques était effective en Haute Corse: ce que j'ignorais. Je m'étais basé sur des informations prises à Porto Vecchio; d'ailleurs mes dires restent parfaitement  valables sur le département de la Corse du sud, où les équipes de démoustication sont simplement en alerte.

   Sans douter de la vigilance extrême de ces personnels, je pense qu' il est préférable d'agir de façon préventive avec des traitements adéquats comme en Haute Corse,  plutôt que d'intervenir en urgence avec des produits hautement toxiques comme les militaires à la Réunion où, à défaut d'éradiquer les moustiques, ils ont détruit une  partie de la faune. Notamment d'inoffensifs petits caméléons.

   Ceci nous démontre l'aberration de la bi-départementalisation, ce qui serait valable en-deçà des monts ne le serait pas au-delà et vice-versa.


 I zinzali serianu gattivi ind'u Cismonte e mansi in lu Pumonte. L'affare so in francese !


   L'organisation actuelle des centres décisionnels de l'île est une ineptie, à côté de la collectivité territoriale nous avons deux départements pour une population de 260 000 personnes. Cette dichotomie est une véritable incongruité.

Mais où sont passées les bonnes intentions du chantre de la simplification administrative qui voulait supprimer les Conseils généraux ! Les voix clanistes qui composent son petit matelas électoral et  bénéficient d' emplois et de prébendes, ont dû s'élever pour le faire rentrer dans le rang. A moins que son échec aux Territoriales l'ait obligé à croquer dans la poire qu'il gardait pour la soif. Nous avons nos caméléons, aussi, en Corse!


                                                                                            
  Autre exemple d'incohérence, concernant la grippe aviaire, au début de l'alerte sanitaire, seule la Haute Corse, était concernée. A l'heure actuelle, les mesures de confinement concernent tous les départements.

   Pourtant, les consignes des gendarmes ne sont pas les mêmes:

Bizarrement, en Corse du Sud, ils font fermer les stations services. En jouant avec le feu, lors de l'affaire des paillotes, ils ont appris à leurs dépens que l'essence était volatile, ils veulent la confiner !

Et en Haute Corse, on leur demande simplement de faire attention aux oiseaux morts, depuis, ils passent leur temps à scruter le ciel !


© Ghjuvan’Marcu

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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 00:53

Intervention forum R.C.F.M. jeudi 2 mars 2006

  
Comme vous le savez, le chikungunya est apparu sur l’île de La Réunion en février 2005 ; mais cette maladie est présente dans les Comores voisines depuis longtemps déjà, et en Afrique de l’est, en Tanzanie plus exactement, depuis 1953 ! 

 

   Les autorités sanitaires auraient dû s’inquiéter depuis longtemps de l’évolution de cette maladie et de son vecteur, le moustique aedes albopictus, pour en mesurer la gravité.

Pour avoir mal évaluer la situation, les responsables français ont laissé se propager un nouveau fléau. 

Pour rattraper le temps perdu  ils se sont précipités chez nos amis Réunionnais qui ont vu débarquer simultanément : 
Mr François BAROIN, ministre de l’Outre Mer,

Mr Xavier BERTRAND Ministre de la santé et de la solidarité,

Mr Léon BERTRAND Ministre du tourisme.

 

Oui, ils sont deux les Bertrand dans ce gouvernement : pour les Réunionnais ce sont les Bertrand Du Déclin.

 

 

Bref, quand ils ont vu débarquer nos trois lascars vingt ans après, ils se sont écrié :
« Voilà  les trois moustiquaires »…

Villepin pour tous, tous pour Villepin !

Ce dernier les suivait de près, pour faire le quatrième dans le rôle de d’Artagnangnan.

 

Quelle belle anticipation dans la gestion de crise !

 

Mais quel rapport avec la Corse ?

Outre le fait que nos amis Réunionnais sont des îliens comme nous et que nos ancêtres gaulois communs traitent leurs problèmes avec la même désinvolture qu’ils traitent les nôtres... nous risquons d’être confrontés au même danger qu’eux.

Je m’explique : le paludisme semblant être éradiqué, les autorités françaises ont arrêté de traiter les zones à risque, c'est-à-dire qu’ils ne procèdent plus à une démoustication régulière par épandage de pesticides destinés à détruire l’insecte et ses larves.

Ce faisant, les moustiques prolifèrent à nouveau et certaines espèces transmettent des virus comme le chikungunya, l’o’nyong nyong et même la Panafieu… euh !... pardon la dengue 
Un problème d’autant plus inquiétant qu’avec le réchauffement de la planète, les moustiques et les virus mutent et risquent de transporter de nouvelles maladies.

 

Il serait judicieux de reprendre la démoustication et de répertorier les différentes espèces de moustiques présents sur l’île.

 

Je pose aujourd’hui, la question aux responsables politiques corses et notamment au Président de l’Assemblée territoriale : que comptez-vous faire pour régler ce problème en amont et quelles mesures comptez-vous prendre en accord avec la Dass ou la Drass ? 


   Prenez, pour une fois, l’initiative pour la Corse ; ne restez pas à jamais dans la mémoire collective du peuple Corse: u diruchjatu, le chikungunya, celui qui marche courbé... devant la France.

© Ghjuvan'Marcu

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  • : D'humeur vagabonde, voici ma vision, souvent ironique, sur notre société en Corse et dans le monde. Certaines photos et autres dessins qui illustrent mes articles ont été pêchés sur la toile au gré de mes navigations et modifiés; si parmi eux, certains ne sont pas libres de droit, signalez les, je les sortirai de mes filets.
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